Celle de Baptiste Trotignon date de 2003, 2020 pour Paul Lay, 2011 pour Eric Legnini et 2012 pour Bojan Z. Tous les quatre viennent d’horizons et de terres d’influences multiples, mais la complicité qui porte ce quartet donne le ton : éloquence d’un propos clair et direct, connivence totale, écoute mutuelle et précision dans une ambiance avant tout joyeuse. Et c’est un véritable orchestre de touches qui se déroule sous les doigts d’un drôle de mille-pattes musical à quatre têtes. Le répertoire mêle malicieusement standards et compositions personnelles, chacun jouant tour à tour le rôle de leader ou d’accompagnateur. Depuis son concert inaugural à Tourcoing Jazz en 2019, le quartet a multiplié les dates, et non des moindres, ayant parcouru les grands festivals de jazz comme Marciac, La Villette, Monte-Carlo ou encore Jarasum en Corée du Sud.

En première partie : Ipazia. Ce trio à l’instrumentation atypique déploie un univers sensible et aérien au fil d’un jazz contemplatif.